Les récents tumultes au sein de la fédération espagnole pourraient avoir un impact significatif sur la candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030.
À l’origine, l’Espagne et le Portugal avaient lancé leur candidature pour accueillir cette édition emblématique, qui marquera le centenaire de la Coupe du Monde créée par le Français Jules Rimet. Cependant, en raison du nombre élevé d’équipes participantes (48) et des coûts associés à un tel événement, les pays préfèrent désormais s’unir pour soumettre leur candidature.
C’est ainsi que l’Espagne et le Portugal ont été rejoints par l’Ukraine, puis par le Maroc. Cette candidature historique réunit pour la première fois deux continents distincts, l’Europe et l’Afrique.
L’incident impliquant Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole, qui a embrassé la joue de la joueuse Jenni Hermoso lors de la cérémonie de remise du trophée après la victoire de l’Espagne en Coupe du Monde féminine contre l’Angleterre (1-0) le 20 août dernier, a profondément secoué l’instance espagnole. Cette situation pourrait potentiellement fragiliser la candidature de l’Espagne au Mondial 2030. Il s’agit d’un élément de contexte qui ne doit pas être négligé.
Lors de leur dernière réunion à Madrid, les fédérations espagnole, portugaise et marocaine ont toutefois exprimé leur volonté de renforcer la contribution du Maroc dans cette candidature commune. Le Maroc possède déjà six stades parfaitement adaptés pour accueillir les matches de la Coupe du Monde, renforçant ainsi son rôle au sein de cette candidature internationale.
